Blog officiel
Le Conseil des Sages de la Démcratie Israelienne
Ce blog est accessible aux membres du Conseil de
Les anciens de la démocratie israélienne et leurs amis.
Welcome to the website of the Council of Elders of Israeli Democracy.
For a lucid, just, ethical democracy, capable of meeting the challenges of the future, in other words, on par with the Israel of the future.
Welcome to the website of the Council of Elders of Israeli Democracy.
This blog, still in its embryonic state, aims to be a rallying point for an independent collective of committed citizens, thinkers, researchers, writers and former public officials united around the same conviction:
the democratic future of Israel is at stake today
Genesis of the Council
The Council of Elders was born in 2024 out of a deep shared concern about the increasingly visible excesses of the Israeli political system: concentration of power, weakening of counter-powers, radical polarization of opinions and loss of confidence in institutions, but, also and above all, deep divisions in society, not the least of which is the disappearance, through impoverishment, of the Myan class.
But it was also born from a look towards the future and from an immense hope, Ha Tikva: that which a pluralist, rational and ethical Israeli society can trace itself, for democratic renewal, without waiting for solutions to come from the powers in place or from abroad.
Our project: “Israel to come – HaTikva”
This text, entitled Israel to Come – HaTikva, is intended to be both educational, prospective and
mobilizer. It is based on:
- A rigorous analysis of existing institutions,
- Opinion surveys and university collaborations,
- A unique typology of forms of radicalism and ideological divisions in Israel,
gradually transformed into a scale of convictional rigidity, more neutral and more
relevant for measuring the deep anchoring and irreversibility of political opinions. - A desire to build a shared vision, compatible with the values of Judaism
democratic, the demands of a modern state and the complexity of Israeli society. - At the same time, additional work is underway on the identification, categorization and perception of the values currently circulating in the country.
Our goal is to better understand the tensions, convergences and aspirations of Israeli society through these values, in order to nurture an enlightened democracy rooted in reality.
This work also aims to address a recurring objection: that of an excess of idealism or a lack of political realism. How, indeed, can we change an electoral system that creates unstable and often paralyzing coalitions? How can we escape the permanent state of war? How can we halt the continued impoverishment of the middle class?
We believe answers exist. The manifesto we propose is not based on ideology, but on the search for an ideal—fueled by wisdom, philosophy, and sometimes even poetry—but always rooted in a rigorous analysis of reality.
It is on this basis that a real roadmap can emerge, with the hope – lucid but assumed – of bringing to light figures of renewal, women and men capable of embodying a credible and responsible alternative.
How we work
The Council is a consultative, non-partisan, non-institutional body.
Although still in its infancy, the council aims to become a force for proposals
that is listened to.
He envisages the creation of thematic working groups aimed at proposing texts for public discussion, and regularly disseminating the results of his reflections.
Our means of action
- This blog, both a showcase and an agora
- The manifesto "Israel to Come - HaTikva", available soon in beta version, here for reading and downloading.
- Forums open to the publication of articles, analyses, testimonies, and debates of ideas.
- Measurement tools (e.g.: convictional rigidity scale, ideological maps) accessible to all.
- University partnerships currently being developed to objectify and enrich
our approaches.
Join us, read us, ask us questions
We believe in collective intelligence.
We believe that a democracy is not only defended through the ballot box, but also par la pensée, la parole et l’action partagée.
➡️Discover our columns, our proposals, our graphics, our speakers.
➡️Read, criticize, relay. Suggest. Join us.
Latest articles
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On ne négocie pas avec ceux qui veulent ta disparition!
On entend dire ici ou là : « Il faut bien négocier avec ses ennemis. »
Mais que se passe-t-il lorsque l’ennemi ne vous reconnaît même pas comme un être humain ? Quand il a été élevé dans l’idée que votre mort est une obligation divine ? Quand son rêve n’est pas une paix, mais votre disparition du monde ?Je le dis simplement avec mes mots,on ne négocie pas avec une idéologie de mort!
Depuis des décennies, les islamistes du Hamas, les ayatollahs iraniens, le Jihad islamique, et leurs relais dans les mosquées radicalisées ou les manuels scolaires de Gaza, inculquent la haine du Juif, la négation d’Israël, la glorification du martyr.
Ils ne veulent pas une coexistence.
Ils ne veulent pas un compromis sur Jérusalem ou sur un corridor humanitaire.
Ils veulent effacer tout bonnement Israël de la carte, et avec lui, tout ce que représente le peuple juif
la mémoire, la loi, la conscience, la vie.Ceux qui ne veulent pas la paix
C’est là la vérité que l’Occident malheureusement refuse de regarder.
Le Hamas n’est pas un acteur politique. C’est un groupe terroriste dont la charte fondatrice appelle à la destruction d’Israël. Ce n’est pas une accusation , c’est un fait.
Alors quand la France et Macron parle aujourd’hui de reconnaître un État palestinien sans poser comme préalable le désarmement du Hamas, le retour des otages, la reconnaissance du droit d’Israël à exister !
je me demande avec qui croit-on faire la paix ?Il faut le dire sans détour :
Ce ne sont pas les frontières de 1967 qui sont en jeu, mais l’existence même d’Israël.
Et c’est inscrit dans les prêches, les discours officiels, les dessins animés diffusés aux enfants, les slogans scandés dans les rues de Gaza, de Téhéran ou de certaines banlieues de Paris.Et pourtant… il existe un autre peuple
Oui, un peuple palestinien existe, blessé, instrumentalisé, pris en otage par des groupes criminels et par des gouvernements corrompus.
Mais ce peuple ne pourra jamais se relever tant qu’il sera dirigé par ceux qui les dirigent et qui rêvent de guerre.La seule paix possible passera par :
• Une désislamisation radicale de l’idéologie politique palestinienne ;
• La protection d’Israël comme État-nation juif légitime et non négociable ;
• Le soutien aux voix arabes courageuses qui émergent çà et là pour dire : nous ne voulons plus vivre dans la haine.Pour conclure : lucidité et vigilance
Je n’écris pas cela par colère.
Je l’écris par amour du réel, et pour protéger la paix à venir.La paix ne se décrète pas.
Elle se prépare avec des hommes et des femmes de bonne volonté, pas avec des fanatiques, ni avec ceux qui lisent dans leurs textes sacrés une incitation à tuer.Aujourd’hui, les enfants israéliens dorment dans des bunkers.
Les enfants de Gaza sont élevés dans des camps militaires.
Et pendant ce temps, à Paris ou à Bruxelles, certains imaginent encore que deux signatures suffiront à guérir 75 ans de guerre.Réveillons-nous.
Et réveillons les consciences autour de nous.Ce n’est pas en dialoguant avec ceux qui prêchent la mort que nous sauverons la vie…
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À ma famille, à mes amis, à mes sœurs et frères juifs d’Israël et d’ailleurs,
Avec quelque retard, certes, je publie ces bons souhaits qu’un inconnu avait laissé sur ma table, dans un des bistrots pleins des charmes du Shouk Ha Carmel. Je me prends a rêver que ces vœux ne sont peut-être pas aussi pieux qu’il en parait.
Eddy Cohen
Mon cœur saigne lorsque l’idéologie, la mauvaise foi ou l’ignorance piétinent les belles valeurs du judaïsme. Le dialogue et le débat disparaissent, remplacés par des manifestations réprimées avec une violence policière sans précédent, indigne de notre peuple.
Mon cœur saigne devant l’accélération alarmante de la « latinisation » de notre société : l’effondrement de la classe moyenne au profit d’une minorité toujours plus riche, pendant qu’une majorité sombre dans la précarité.
Mon cœur saigne face aux incompréhensions tragiques entre extrémistes religieux et laïques, dont les haines opposées se rejoignent dans un même rejet de notre pays et de son avenir.
Mon cœur saigne surtout lorsque je réalise que notre menace existentielle vient moins de l’extérieur que de l’intérieur.
En cette veille de Pessa’h, je formule un vœu d’unité pour notre peuple :
– Que religieux et laïques s’écoutent, se comprennent et se respectent.
– Que Sépharades et Ashkénazes reconnaissent la richesse de leurs apports respectifs à l’édifice commun de notre nation.
– Que les plus fortunés fassent un usage éclairé de leur pouvoir pour atténuer la dureté de la pauvreté.
– Que le radicalisme s’efface au profit de l’écoute, de la nuance et de la solidarité.
Notre soif de liberté nous a jadis fait traverser miraculeusement la mer des roseaux pour fuir l’oppression. Aujourd’hui, recouvrer notre unité nous permettra peut-être de traverser un océan autrement plus périlleux, celui de l’ignorance, du fanatisme, de l’antisémitisme, et de tant d’autres menaces.
Pensons-y ce soir, lorsque nos enfants nous poseront la question :
« Mah Nishtanah HaLaylah Hazeh ? »
Hag Pessa’h Samea’h à toutes et à tous.
Solon HaMakshiv -
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Macron, Zemmour et la rue arabe : quand le débat français oublie l’essentiel
Alors qu’Emmanuel Macron annonce la reconnaissance prochaine d’un État palestinien, Éric Zemmour dégaine ses mots comme des balles
il parle de « chimères », de « fanatisme de la rue arabe », et du général de Gaulle comme s’il l’incarnait.Mais entre la cécité stratégique de Macron et la brutalité rhétorique de Zemmour, où est la parole juste, la parole qui voit clair sans haïr, qui défend la vérité sans se vautrer dans l’hostilité identitaire ?
Zemmour a raison sur un point essentiel ou je le rejoins on ne fonde pas une politique étrangère sur des illusions.
Il a raison de rappeler que la sécurité d’Israël seule démocratie du Moyen-Orient doit être une boussole pour les démocraties occidentales.
Il a raison de dire que Macron sacrifie une vision stratégique au profit d’un calcul électoral douteux, cherchant à séduire une partie de l’opinion française profondément marquée par l’islam politique ou le soutien à Gaza, parfois jusqu’à l’aveuglement.Mais là où Zemmour dérape, c’est dans son mépris généralisant.
Parler de « la rue arabe » comme d’un bloc monolithique, fanatisé, dangereux par essence, c’est mauvais et renoncer à distinguer les individus des idéologies, les citoyens français de culture arabe de ceux qui prêchent la haine.Or, nous avons besoin de discernement, pas de polarisation.
Nous avons besoin de désigner l’islamisme, de le nommer !
le Hamas, le Hezbollah, les ayatollahs et non de dresser des murs ethniques ou religieux qui ne font que renforcer le rejet, la colère, et le désespoir des deux côtés.Ce que la France aurait pu dire
La France aurait pu affirmer haut et fort ceci
« Nous reconnaîtrons un État palestinien le jour où il existera un gouvernement palestinien légitime, non terroriste, pacifique, respectueux d’Israël et de ses voisins. »
Ça, ça aurait été gaullien.
Ça aurait été courageux.
Ça aurait été utile à la paix, et non au feu des antagonismes.Ma position, clairement
• Oui, Macron se trompe.
Il confond geste symbolique et réalité politique. Il ne comprend pas qu’en ce moment précis, cette reconnaissance affaiblit les modérés, renforce les extrémistes, et envoie un signal de trahison à Israël, qui est pourtant notre allié.
• Non, je ne suivrai pas Zemmour dans ses amalgames, même si je partage son inquiétude. On ne défend pas la démocratie en attisant les peurs, ni en essentialisant des populations entières.Entre les deux, je choisis une troisième voie :
celle de la lucidité, de l’exigence morale, et du refus de toute compromission avec ceux qui veulent la guerre. -
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Le Qatar, l’ingérence permanente : l’obstacle invisible à la paix
Comment expliquer que, malgré des mois de guerre, de souffrances indicibles, de familles décimées, d’otages toujours entre les mains du Hamas, la paix reste un mirage dans la région ?
Pourquoi les initiatives internationales échouent les unes après les autres ?
Pourquoi Israël, qui aspire à la stabilité et à la sécurité pour ses enfants, se retrouve sans cesse piégé dans un cycle infernal ?Une réponse s’impose de plus en plus clairement : le rôle trouble du Qatar.
Un triple jeu cynique
Le Qatar se veut médiateur. Il se prétend indispensable à la résolution du conflit.
Mais les faits parlent d’eux-mêmes : le Qatar joue sur trois tableaux à la fois, et aucun n’est sincèrement en faveur de la paix.
• Premier jeu : il finance le Hamas depuis des années, sous prétexte d’aide humanitaire. Or chacun sait que ces fonds servent aussi à reconstruire les tunnels, les arsenaux, à entretenir l’endoctrinement islamiste dans les écoles de Gaza.
• Deuxième jeu : il entretient des relations diplomatiques stratégiques avec les puissances occidentales, notamment les États-Unis, tout en servant d’interface “propre” pour des négociations secrètes. Le Qatar se positionne en pivot, mais il n’agit qu’en gardant le chaos comme levier géopolitique.
• Troisième jeu : il accueille des leaders du Hamas à Doha dans des hôtels cinq étoiles, leur offrant tribunes, protection et légitimité, pendant que les familles israéliennes attendent le retour de leurs proches captifs dans les tunnels.Le paradoxe des alliés
Les États-Unis cherchent en apparence du moins une sortie du conflit.
Israël, malgré la douleur et la colère, continue à tendre la main à toute initiative sérieuse de désescalade, à condition qu’elle ne soit pas une mascarade.
Et pourtant, le Qatar reste l’interlocuteur privilégié des négociations, sans jamais être tenu comptable de ses liens avec les milices islamistes.Pourquoi ?
Parce que le Qatar est riche, indispensable économiquement, courtisé dans les domaines de l’énergie, du sport, de l’immobilier. Parce qu’il achète le silence de nombreuses démocraties à coups de milliards.Mais à quel prix ?
Pas de paix durable sans vérité sur les parrains du terrorisme
Israël est épuisé par la duplicité des discours.
Les familles des otages, les civils du sud, les soldats engagés, tout un peuple attend autre chose que des gesticulations diplomatiques.
Ce que nous demandons, c’est de la clarté. De la responsabilité.Le Qatar ne peut plus être juge et partie. Il ne peut plus se faire passer pour un arbitre quand il nourrit les flammes sous la table.
Il est temps que la communauté internationale cesse de se voiler la face.Un chemin est possible, mais pas à ce prix!
La paix ne viendra pas tant qu’on continue à considérer comme “partenaire de dialogue” un État qui héberge les stratèges d’une organisation terroriste.
La paix ne viendra pas si l’argent continue de corrompre les processus de réconciliation.
La paix ne viendra pas si les otages israéliens deviennent des monnaies d’échange dans un jeu géopolitique cynique.Je le dis ici avec gravité :
le principal obstacle à la paix aujourd’hui n’est pas seulement le Hamas, mais ceux qui l’alimentent, l’excusent, et l’utilisent.Exigeons la vérité, la justice, et la cohérence
Si la France, les États-Unis, les grandes puissances de ce monde veulent vraiment la paix, qu’ils commencent par exiger du Qatar la fin de sa duplicité.
Le peuple israélien a le droit à la sécurité. Le peuple palestinien a le droit à la liberté.
Mais ni l’un ni l’autre n’a à être l’otage d’un État qui a fait du double jeu une stratégie d’influence planétaire.Assez des ambiguïtés.
Le temps est venu de choisir la vérité plutôt que les intérêts. -
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Lettre ouverte aux démocrates de France et d’ailleurs.
le jour d’après, il sera trop tard!
“La démocratie meurt, non sous les cris des armes, mais sous les applaudissements d’un peuple persuadé de lutter pour le Bien.”
Parole apocryphe, mais prophétique.
Alors que la France se trouve à la croisée des chemins, une question que beaucoup se posent en silence doit aujourd’hui être formulée clairement, sans trembler
Que deviendrait notre République si l’extrême gauche radicale, islamo-gauchiste et farouchement anti-israélienne arrivait au pouvoir ?
Ce n’est plus une fiction. C’est une hypothèse de plus en plus plausible. Et les conséquences seraient d’une gravité que peu osent encore regarder en face.
Un changement de régime sans coup d’État
Il ne s’agirait pas d’un coup d’État militaire ou d’une dictature brutale.
Il s’agirait d’un basculement en douceur, au nom du Bien, par des urnes… puis par la loi, la morale, et la peur.
La République ne serait plus une maison commune régie par l’universel, mais un tribunal des identités.
Les “dominants” désignés seraient coupables d’avance, et les “opprimés” irréprochables, même violents.
Et les Juifs dans tout ça ?
Ils seront, comme souvent dans l’Histoire, les premiers visés. Non pas toujours directement, mais symboliquement :
Parce qu’ils sont perçus comme liés à Israël.
Parce qu’ils résistent à la dilution dans l’identitarisme victimaire.
Parce qu’ils incarnent une fidélité à la mémoire, à la transmission, à une singularité incompatible avec l’effacement collectif qu’on exige.
Et surtout parce qu’Israël est devenu le bouc émissaire officiel d’une extrême gauche qui confond décolonisation et haine des démocraties juives.
Que deviendra la liberté d’expression ?
La critique de l’islamisme ? Assimilée à du racisme.
La défense d’Israël ? À de l’apartheid.
L’attachement à la laïcité ? À de la violence coloniale.
Le débat ? À de la haine.
Les intellectuels seront sommés de se taire ou d’adhérer.
Les enseignants, les journalistes, les artistes, les juristes devront composer, plier, se rétracter.
Que deviendra la fraternité ?
La vraie fraternité, celle qui lie les citoyens au-delà de leur origine, de leur foi, de leur mémoire, sera remplacée par une fracture entretenue entre les “bons opprimés” et les “mauvais héritiers”.
On opposera les uns aux autres, on jugera non les actes, mais les appartenances.
Et à la place du peuple français, on aura une mosaïque de communautés mises en compétition victimaire.
Et la place de la France dans le monde ?
La France romprait avec Israël.
Elle tournerait le dos à ses alliés occidentaux.
Elle ferait alliance morale avec des régimes hostiles à la démocratie, sous prétexte d’anti-impérialisme.
Elle ne défendrait plus la paix : elle prendrait parti dans le chaos.
Et nous, les démocrates ?
Nous ne serions plus que des citoyens en sursis, priés de choisir entre le silence, l’exil, ou l’autocritique.
Déjà, certains fuient. D’autres s’autocensurent. D’autres encore s’aveuglent, espérant que la bête idéologique se régulera d’elle-même.
Mais nous savons, au fond, que cela n’arrive jamais.
Il est encore temps
Il est encore temps pour les démocrates sincères, qu’ils soient de gauche, de centre ou de droite, de dire haut et fort
non à la confiscation de la République.
Non à l’inversion des valeurs.
Non à la déconstruction programmée de nos libertés.
Cela ne signifie pas être “réactionnaire”, “raciste” ou “islamophobe”.
Cela signifie être républicain, au sens noble c’est à dire libre, égal, fraternel.
Cela signifie être sioniste, au sens éthique ,croire que les Juifs, comme tous les peuples, ont droit à un foyer et à la paix.
Cela signifie être français, au sens exigeant ,défendre une démocratie imparfaite, mais précieuse.
En mémoire de demain
Nous n’écrivons pas cette tribune pour nous plaindre.
Nous l’écrivons pour prévenir, pour alerter, pour résister avant qu’il ne soit trop tard.
Car le jour d’après, on dira que personne n’avait vu venir.
Et ce sera faux. Ce sera vraiment faux!
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Israël comme boussole morale de l’humanité
Une lecture éthique et théologique de la vocation biblique
I. Good and Evil in Biblical Thought: A Dynamic of Choice
In a context of war and a global questioning of moral benchmarks, the question of Israel's ethical role in the community of nations arises with renewed acuity. This text that I present to you explores the biblical foundations of Jewish morality, the nature of Good and Evil according to the Torah, and the specific mission assigned to Israel within the framework of a universal ethic. It also questions the contemporary conditions for a possible restoration of Israel as a global moral reference, not through superiority, but through exemplarity.
Unlike many dualist traditions, Judaism does not conceive of evil as an autonomous force. Evil is neither a black god nor a cosmic fatality, but a deviation permitted by human freedom, integrated into the divine plan.
The fundamental verse in this regard is found in Deuteronomy:
“See, I have set before you today life and good, death and evil […] You shall choose life.” (Deut. 30:15-19)
Good is thus defined not by an ideological absolute, but by its capacity to produce life, in all its biological, relational, social, and spiritual dimensions. Conversely, Evil is that which engenders rupture, destruction, and negation of the divine image in man.
This ethical foundation is inseparable from the notion of responsibility, dear to the prophetic and rabbinic tradition. As the Talmud teaches:
“Everything is in the hands of Heaven, except the fear of Heaven.” (Berakhot 33b)
II. The moral vocation of Israel: election and requirement
Israel's election is not based on any criteria of natural superiority. It is an ethical call, a mission to be accomplished in history:
“You will be for Me a kingdom of priests and a holy nation.” (Exodus 19:6)
Far from establishing a theology of domination, this designation invites Israel to become a witness-people, whose very existence embodies the possibility of a society founded on the Covenant, that is to say on a moral contract between the human and the divine, between law and mercy, between freedom and the Law.
The figure of Israel as “a light to the nations” (Isaiah 42:6) does not imply a position of superiority, but a function: to show, by example, that a collective ethical life is possible even in an imperfect world.
It is worth remembering here that the Torah does not conceal Israel's failures: biblical history is punctuated by faults, internal conflicts, and spiritual declines. But it is precisely these tensions that give meaning to Israel's moral imperative: it must always be rebuilt, in every generation.
III. Israel Today: Towards a Renewed Moral Responsibility
The contemporary geopolitical situation, marked by protracted conflicts, ethical dilemmas linked to war, and internal social tensions, places Israel before a major question: how to remain faithful to its moral vocation in circumstances where the security emergency seems to take precedence over all other considerations?
The Jewish tradition can offer structuring reference points to this question, through three founding principles:
1. The Sanctity of Life (Kedushat haHayim)
The preservation of human life constitutes a central ethical axis of Judaism:
“Whoever saves a single human life is considered as if he had saved all humanity.” (Sanhedrin 4:5)
This principle is not limited to Israeli citizens: it implies an ethic of war that distinguishes legitimate combat from gratuitous violence, defense from massacre, and imposes constant vigilance to avoid the desubjectification of the enemy.
2. Justice as an inner imperative (Tsedek tsedek tirdof)
“Justice, justice you will pursue…” (Deuteronomy 16:20)
This repeated verse calls for ongoing institutional introspection. A moral democracy is one capable of questioning itself, of judging its own actions, and of ensuring ethical checks and balances, even in times of war.
3. Listening to the cry of the Other (Shmi’at haTza’akah)
Biblical ethics begins with listening
“I have heard the cry of My people…” (Exodus 3:7)
Likewise, Israel cannot ignore the cries that arise around it, whether justified or exploited, whether from friends or enemies. The ability to hear even what is disturbing is the foundation of a living moral conscience.
Conclusion: An ethical mission for the 21st century
Israel's promise does not lie in material or military superiority. It rests on its ability to inhabit history with conscience, to combine security and justice, sovereignty and responsibility.
In a world losing its bearings, Israel can once again become a moral compass, not by dictating laws to others, but by embodying, in its own political and social existence, the values of an ethic based on life, justice and compassion.
This task is arduous. It exposes us to failure, criticism, and misunderstanding. But it is precisely in this difficulty that its nobility lies. Israel is not called to be a fixed model, but a living laboratory of applied morality.
And perhaps this is the greatest message that the Torah offers to humanity: that Good is never given, but always to be built.
Valerie Grumelin