Comment expliquer que, malgré des mois de guerre, de souffrances indicibles, de familles décimées, d’otages toujours entre les mains du Hamas, la paix reste un mirage dans la région ?
Pourquoi les initiatives internationales échouent les unes après les autres ?
Pourquoi Israël, qui aspire à la stabilité et à la sécurité pour ses enfants, se retrouve sans cesse piégé dans un cycle infernal ?
Une réponse s’impose de plus en plus clairement : le rôle trouble du Qatar.
Un triple jeu cynique
Le Qatar se veut médiateur. Il se prétend indispensable à la résolution du conflit.
Mais les faits parlent d’eux-mêmes : le Qatar joue sur trois tableaux à la fois, et aucun n’est sincèrement en faveur de la paix.
• Premier jeu : il finance le Hamas depuis des années, sous prétexte d’aide humanitaire. Or chacun sait que ces fonds servent aussi à reconstruire les tunnels, les arsenaux, à entretenir l’endoctrinement islamiste dans les écoles de Gaza.
• Deuxième jeu : il entretient des relations diplomatiques stratégiques avec les puissances occidentales, notamment les États-Unis, tout en servant d’interface “propre” pour des négociations secrètes. Le Qatar se positionne en pivot, mais il n’agit qu’en gardant le chaos comme levier géopolitique.
• Troisième jeu : il accueille des leaders du Hamas à Doha dans des hôtels cinq étoiles, leur offrant tribunes, protection et légitimité, pendant que les familles israéliennes attendent le retour de leurs proches captifs dans les tunnels.
Le paradoxe des alliés
Les États-Unis cherchent en apparence du moins une sortie du conflit.
Israël, malgré la douleur et la colère, continue à tendre la main à toute initiative sérieuse de désescalade, à condition qu’elle ne soit pas une mascarade.
Et pourtant, le Qatar reste l’interlocuteur privilégié des négociations, sans jamais être tenu comptable de ses liens avec les milices islamistes.
Pourquoi ?
Parce que le Qatar est riche, indispensable économiquement, courtisé dans les domaines de l’énergie, du sport, de l’immobilier. Parce qu’il achète le silence de nombreuses démocraties à coups de milliards.
Mais à quel prix ?
Pas de paix durable sans vérité sur les parrains du terrorisme
Israël est épuisé par la duplicité des discours.
Les familles des otages, les civils du sud, les soldats engagés, tout un peuple attend autre chose que des gesticulations diplomatiques.
Ce que nous demandons, c’est de la clarté. De la responsabilité.
Le Qatar ne peut plus être juge et partie. Il ne peut plus se faire passer pour un arbitre quand il nourrit les flammes sous la table.
Il est temps que la communauté internationale cesse de se voiler la face.
Un chemin est possible, mais pas à ce prix!
La paix ne viendra pas tant qu’on continue à considérer comme “partenaire de dialogue” un État qui héberge les stratèges d’une organisation terroriste.
La paix ne viendra pas si l’argent continue de corrompre les processus de réconciliation.
La paix ne viendra pas si les otages israéliens deviennent des monnaies d’échange dans un jeu géopolitique cynique.
Je le dis ici avec gravité :
le principal obstacle à la paix aujourd’hui n’est pas seulement le Hamas, mais ceux qui l’alimentent, l’excusent, et l’utilisent.
Exigeons la vérité, la justice, et la cohérence
Si la France, les États-Unis, les grandes puissances de ce monde veulent vraiment la paix, qu’ils commencent par exiger du Qatar la fin de sa duplicité.
Le peuple israélien a le droit à la sécurité. Le peuple palestinien a le droit à la liberté.
Mais ni l’un ni l’autre n’a à être l’otage d’un État qui a fait du double jeu une stratégie d’influence planétaire.
Assez des ambiguïtés.
Le temps est venu de choisir la vérité plutôt que les intérêts.