à propos du conseil

Bienvenue sur le site du Conseil des Sages de la Démocratie Israélienne.

Ce blog, encore à l’état embryonnaire, se veut point de ralliement d’un collectif indépendant de citoyens engagés, de penseurs, de chercheurs, d’écrivains et d’anciens responsables publics réunis autour d’une même conviction :

l'avenir démocratique d'Israël se joue aujourd'hui.

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Vers une agence de notation politique : première carte heuristique des régimes contemporains

Et si l’on évaluait les régimes politiques avec la même rigueur que les agences de notation financière évaluent la solvabilité des États ? C’est l’ambition d’un nouveau chantier initié par le Conseil des Sages de la Démocratie, avec une première carte expérimentale, fondée sur une note politico-civique synthétique, attribuée à plusieurs nations à titre d’essai.

Pourquoi une telle agence ?

La vie politique contemporaine est souvent dominée par des débats polarisés, des récits partiels, et des indicateurs trompeurs. Trop souvent, la seule grille de lecture proposée oppose « démocraties » et « autocraties », sans nuance. Or, l’état d’une société ne peut se réduire à la seule organisation de ses institutions. Il est aussi affaire de rapport à la conviction, cohérence entre gouvernants et gouvernés, niveau réel d’adhésion démocratique, et désormais, degré de patriotisme vécu.

Trois critères fondamentaux pour une note politique

Nous avons retenu trois composantes principales, chacune notée sur 10 et pondérée selon sa contribution au diagnostic final :

  1. Flexibilité convictionnelle (poids 40 %)
    Inverse du dogmatisme idéologique ; elle mesure l’ouverture au débat et à la réversibilité des idées dans une société.
  2. Cohérence gouvernés-gouvernants (poids 30 %)
    Évalue le degré d’alignement – ou de fracture – entre l’élite dirigeante et la population.
  3. Niveau de démocratisation (poids 30 %)
    Intègre les critères classiques : pluralisme politique, libertés fondamentales, transparence, séparation des pouvoirs.

À ces trois dimensions vient désormais s’ajouter un indicateur libre de “patriotisme”, mesuré indépendamment de la note finale, mais dont la charge sociologique mérite d’être comparée entre nations.

La méthode : heuristique mais transparente

À ce stade, les notations sont issues d’une démarche heuristique rigoureuse, reposant sur une lecture synthétique des sources suivantes :

  • articles de presse nationaux et internationaux,
  • discours politiques représentatifs,
  • tribunes universitaires ou intellectuelles,
  • études sociologiques ou indices existants (Freedom House, V-Dem, etc.).

L’IA a été mobilisée pour agréger et analyser cette matière, avec un souci constant de mise en cohérence qualitative.

Premiers enseignements de la carte

La carte actuelle comporte une quinzaine de pays. Sans prétendre à l’exhaustivité ni à une objectivité totale, elle révèle :

  • des paradoxes : des sociétés très patriotes mais peu démocratiques, ou inversement ;
  • des tensions : une cohérence gouvernés-gouvernants forte dans les régimes autoritaires, mais au prix d’une rigidité élevée ;
  • des pistes : Israël, par exemple, cumule un patriotisme élevé avec une tension forte entre élite politique et société civile — ce qui justifie l’urgence de repenser ses équilibres institutionnels.

Et maintenant ?

Cette première version est un appel au débat et à la co-construction. Elle ne prétend ni juger, ni classer une fois pour toutes. Elle propose une autre façon de regarder le politique, plus transversale, plus humaine, plus critique aussi.

Dans les prochaines semaines :

  • le Conseil proposera d’étendre la carte,
  • engagera des discussions avec des chercheurs, universitaires partenaires et organismes gouvernemnaux
  • et explorera les formats les plus lisibles pour diffuser cette notation (graphes dynamiques, observatoire en ligne, etc.).

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